Alexandre Nunes, Once upon a time, 2018.
MDF, bois, plexiglas, écran LED, microcontrôleur, senseur, attaches.
Photo: © Alexandre Nunes
Dans l'oeuvre Once upon a time (2018) (Figure 2.4), j'ai créé un objet qui a les apparences d'une horloge numérique qu'on peut trouver dans la plupart des chambres à coucher. Sa forme rectangulaire et son caisson en boiseries nous rappellent l'esthétique des modèles rétro des années 80. De simple objet inanimé offert à la contemplation, l'oeuvre se met en marche lorsque le public s'en approche. L'horloge en état de veille s'active et affiche de façon aléatoire des chiffres, des symboles et des mots sans logique apparente. Le public assiste à une expérience qu'il aura provoquée et qui cessera après un temps déterminé, permettant à la sculpture de retrouver par la suite son état préalable d'objet inerte et silencieux. L'horloge dont il est question ici peut se décrire comme un objet de substitution qui tente de remplir soi-disant les mêmes fonctions qu'un original. On ne peut que constater qu'il échoue étrangement à jouer son rôle, celui de donner la mesure exacte d'un temps linéaire.